L’affacturage ou le « factoring » en anglais est un mode de financement. Pour une entreprise, il consiste à faire une cession de ses créances sur ses clients. Quels que soient sa taille, son secteur d’activité et son statut, toute entreprise peut faire du factoring à condition qu’elle travaille avec un certain nombre de clients d’entreprises.
Mode de fonctionnement
Le factoring s’est très tôt installé dans les pratiques financières des entreprises. Certaines entreprises en difficulté le voient comme un dernier recours. Il est aujourd’hui devenu un outil simple et flexible au service des sociétés. Il se résume à permettre à l’entreprise de céder ses créances non pas à des particuliers, mais à des sociétés. L’entreprise est en général prise en charge par une société spécialisée en recouvrement de créances avec laquelle elle signe un contrat d’affacturage. Cependant, avec une telle pratique, que gagne l’entreprise et que perd-elle ?
Le coût de la prestation
Le coût d’un contrat d’affacturage représente entre 7 et 15 % de la valeur des créances cédées par l’entreprise. Il reste assez élevé. Toutefois, le service ne retient que 0.1 à 2 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Environ 3 % du chiffre d’affaires est prélevé pour les prestations de gestion du poste client, la relance des factures, etc.
Bien que couteux, certains services étroitement liés au financement peuvent se révéler très fructueux pour l’entreprise. C’est le cas d’un service garanti client ou de la gestion du poste client. En effet, l’entreprise n’aura plus besoin de prendre en charge elle-même leur coût en interne.
Très bon article sur le coût de l’affacturage.