Une entreprise fait constamment face à un besoin de financement lors de sa création ou au cours de son développement. Qu’elle soit PME, TPE ou autre, elle a besoin de ressources à investir et de fonds pour l’exploitation et le roulement. Cependant, il existe plusieurs modes de financement (à l’interne ou à l’externe) à l’exemple de l’affacturage.
L’affacturage ou factoring
L’affacturage encore appelé factoring est une solution de financement à court terme pour une entreprise. Le factoring consiste à gérer les créances entre une entreprise et son client en finançant une part des factures adressées par l’entreprise à son client. Le factoring implique donc une entreprise prestataire, une entreprise de crédit qui est le factor ou l’affactureur et une entreprise cliente. Lorsqu’une entreprise fait le choix du factoring, elle est sûre du recouvrement des créances. L’entreprise d’affacturage peut financer environ 95 % des factures.
Le factor se charge donc d’enregistrer toutes les factures, de relancer les débiteurs pour le respect des délais de paiement, d’assurer l’encaissement des paiements, de gérer le contentieux s’il y a non paiement. Aussi, le choix de l’affacturage n’empêche pas l’entreprise d’avoir recours à d’autres modes de financement.
L’autofinancement
Le financement sur fonds propres ou l’autofinancement est un mode de financement à l’interne par lequel l’entreprise est gérée sur fonds provenant de ses activités. Il n’y a aucun créancier à rembourser. Toutefois, une entreprise qui choisit ce mode de financement doit forcément développer ses capacités à créer de la richesse si elle doit continuer par supporter ses charges. Il s’agit également d’un mode de financement qui est limité aux rentrées de fonds provenant des activités de l’entreprise. Il est préférable d’associer ce mode de financement à un autre tel que l’affacturage ou le financement par les actionnaires de l’entreprise.
L’augmentation de capital
Le mode de financement par augmentation de capital consiste à demander un financement auprès des partenaires, associés ou actionnaires de l’entreprise. Cela permet soit de renforcer le capital de l’entreprise ou de combler un déficit créé par une perte. Il s’agit d’un mode de financement à l’interne comme l’autofinancement. Cela peut être des subventions d’investissement qui sont des fonds que l’entreprise n’est pas tenue de rembourser à condition de respecter les clauses liées à leur investissement.
Le financement par emprunt
Au niveau de ce mode de financement à l’externe, l’entreprise a recours à une autre entreprise, à une banque ou une autre structure de crédit. Cela englobe plusieurs types de financement. Il y a par exemple les fonds d’investissement provenant de sociétés de capital-risque. Ces sociétés investissent dans l’évolution d’une entreprise et réalisent des profits sur la valeur de l’entreprise au cours de son évolution. On pourra également parler des crédits bancaires à court terme ou à long terme qu’il s’agisse de lignes de crédits, de crédits relais, de facilités de caisse et autres.
Dans ce mode de financement, l’entreprise reste dépendante de ces structures d’emprunt et à des intérêts à payer. Elle reçoit également un financement qui n’est pas stable puisque l’établissement de crédit peut interrompre l’investissement à n’importe quel moment.
Le crédit-bail
Il s’agit ici d’une location d’un bien par une entreprise avec une possibilité d’achat du bien à la fin de la période de bail. L’entreprise investit donc sur la période du bail dans le but d’acquérir le bien à la fin de cette période. Il ne s’agit pas d’un endettement et l’entreprise n’a donc pas d’intérêts à payer.
